Le diamant du lexique français, pour moi, c’est le substantif “SENS”

Teilhard : L’harmonie, caractéristique majeure de la vérité

CONCLUSION

                                               Le diamant du lexique français, pour moi, c’est le substantif “SENS”.

Condensé en un monosyllabe – sensible donc à l’oreille d’un Chinois – qui évoque un surgissement,  un avancement, ce mot polysémique cristallise en quelque sorte les trois niveaux essentiels de notre existence au sein de l’univers vivant : sensation, direction, signification.

        Entre ciel et terre, l’homme éprouve par tous ses sens le monde qui s’offre. Attiré par ce qui se manifeste de plus éclatant, il avance. C’est le début de sa prise de conscience de la Voie. Dans celle-ci, toutes les choses vivantes qui poussent irrésistiblement dans un sens, depuis les racines vers la forme du plus grand épanouissement, semblent traduire une intentionnalité, celle même de la Création. D’où le lancinant attrait de l’homme pour la signification qui est le sens de sa propre création, qui est, de fait la vraie « joui-sens».  

François CHENG en exergue de Dialogue

 

 

Si Teilhard n’a construit aucun système philosophique, il nous propose néanmoins, dans ses Essais multiples et successifs, en une structuration cohérente qui les unifie, une vision totale, – “une phénoménologie” – où rien d’essentiel sur la signification de la vie ne manque, car les éléments sont reliés par une nécessité intime qu’il décèle partout dans l’Univers : la Présence du Christ – Dieu d’Amour, dans le mystère du réel.[1] On peut tenter de résumer les idées de Teilhard en quelques mots – forgés par lui, – en une vision totale du devenir du monde, un mouvement général de l’Univers dans une direction donnée, au cours du temps :

Pour Teilhard l’Univers est en formation continuelle, depuis le début des temps, et l’ensemble de ce mouvement général peut être vu ainsi : c’est une COSMOGENESE, phénomène global dans lequel s’inscrit l’évolution de l’Univers. Cette Cosmogenèse s’accomplit et se développe en diverses phases dans l’espace-temps où elle est inscrite:

– La Biogenèse ou l’irruption de la vie végétale puis animale sur Terre,

– L’Anthropogenèse ou l’apparition à un bout de la branche animale, du phénomène humain,

– La Noogenèse secrétée par l’esprit et la conscience de l’anthropogenèse

– La Christogenèse s’épanouissant au sommet et au centre de l’Histoire de l’Humanité : le Christ Universel, manifestation de sa Présence dans l’Univers, le Plérôme, comme dit S. Paul. (In eo omnia constant)

Aussi, c’est en toute logique et en grand esprit scientifique que Teilhard croit à une dynamique convergente de la recherche de la Vérité. On y parvient par la connaissance et la spiritualisation. Cette avancée de l’Humanité dans la Création va inexorablement vers un point Oméga. Le Christ est l’Alpha et l’Oméga de l’Univers.

“Croire, dit-il, c’est opérer une synthèse intellectuelle ” [2]

Avant de poursuivre l’analyse de ce que croyait Teilhard, afin d’éviter toute équivoque fâcheuse, une précision s’impose : Teilhard utilise le mot « foi » en des sens différents. Tantôt il s’agit de la Foi chrétienne comme vertu théologale, tantôt le terme signifie, par analogie, l’adhésion de l’intelligence à un sens, à une valeur. C’est ainsi qu’il parlera de la foi en l’homme, de la foi au monde, de la foi au progrès, etc. Cette extension du vocabulaire n’est pas gratuite chez lui. Elle relève de sa conception de l’unité fondamentale de l’esprit humain, dont les démarches doivent rester homogènes et cohérentes. Ainsi suppose-t-il que, avant toute élaboration rationnelle, l’esprit humain opère une option, une sorte d’ « acte de foi psychologique ». C’est dans une prière écrite au front, qu’il l’exprime :

Vous m’avez découvert, Mon Dieu, la vocation essentielle du Monde à s’achever, par une part choisie de tout son être, dans la plénitude de Votre Verbe Incarné…

Universalité de votre attraction divine, et valeur intrinsèque de notre opération humaine,- je brûle, Mon Dieu, de répandre cette double Révélation que vous me faites, et de la réaliser…[3]

Particulièrement attachante pour la justesse de son évocation poétique et son esprit de synthèse, la citation suivante de Teilhard ravira les amoureux de la Nature que nous sommes, dans la cohérence et l’harmonie :

“Le Monde se construit… Il doit se comparer, non pas à un faisceau d’éléments artificiellement juxtaposés, mais plutôt à quelque système organisé, animé d’un large mouvement de croissance qui lui est propre. Au cours des siècles, un plan d’ensemble paraît vraiment en voie de se réaliser autour de nous. Il y a une Affaire en train dans l’Univers, un résultat en jeu, que nous ne saurions mieux comparer qu’à une gestation et à une naissance : la naissance de la réalité spirituelle formée par les âmes, et par ce que celles-ci entraînent de matière. Laborieusement et à la faveur de l’activité humaine, se rassemble, se dégage et s’épure la Terre nouvelle. Non, nous ne sommes pas comparables aux éléments d’un bouquet, mais aux feuilles et aux fleurs d’un grand arbre, sur lequel tout apparaît en son temps et à sa place, à la mesure et à la demande du Tout. [4]

La conception cosmologique de Teilhard peut s’énoncer donc ainsi : L‘Univers se présente comme un phénomène organique en évolution, – un arbre – en continuel devenir, en croissance donc, dans l’espace-temps en voie de ramification et de complexification : un Tout organique vivant et cohérent mû par une même loi universelle : Grandir, toujours plus! Et s’enraciner de la terre au ciel.

L’homme, – grâce à son intelligence – être vivant doté de raison et de réflexion, est de plus en plus capable de comprendre, c’est à dire de prendre en soi tout le devenir du monde : Il est le seul être vivant   appelé à assumer la responsabilité consciente, et donc la destinée, de cet Univers en évolution. Il est la flèche et le couronnement de l’Univers.

Né d’un dialogue d’amour et de vie, fruit d’une rencontre et d’un échange dès sa naissance, il a la possibilité de poursuivre cette dialectique d’Amour ou d’y renoncer, en toute liberté. Pour vivre et progresser dans son insertion au monde il s’inscrit dans le Souffle de l’évolution apte à la survie de son espèce. Il est responsable du devenir du monde. Aimer ou mourir ! Voilà le message explicitement signifié, il y a plus de deux mille ans, d’abord au peuple juif, et – à travers lui – au monde présent et à venir, – par la vie et la Passion de Jésus Christ. L’Homme appelé donc, non seulement à s’inscrire et à subir – ou à infliger – indifférent à cette Terre où il habite, – ce monde en devenir, – mais à assumer la pleine et entière responsabilité de son devenir. Pour cela il lui incombe de l’organiser, à l’humaniser, à la spiritualiser – à poursuivre personnellement la voie de mieux en mieux éclairée, par tout son savoir, ce Progrès de toute l’humanité solidaire dans cette continuelle gestation.

L’Humanité sort à peine de l’enfance, grâce à la science elle prend à peine connaissance et conscience de la responsabilité planétaire qui lui incombe, il lui faut désormais, pour progresser de manière éclairée, une foi, une ardeur que l’on peut qualifier de mystique qui donne sens et direction à son action.

“Soit pour garder le goût sacré de son effort, ou pour donner le désintéressement requis pour une toujours plus indispensable collaboration avec ses semblables, une religion est l’âme biologiquement nécessaire à l’avenir de la science. Plus de science possible sans quelque religion qui l’’anime… le chercheur qui se voue finalement par amour au labeur de la découverte. Non plus l’adorateur du monde, mais l’‘adorateur d’un plus grand que le monde, à travers et au-delà du monde en progrès. Non pas le Titan orgueilleux et froid, mais Jacob luttant passionnément avec Dieu.” [5]

Tous les souffrants de la Terre unissant leurs souffrances pour que la peine du Monde devienne un grand et unique acte de conscience, de sublimation et d’union : ne serait-ce pas là une des formes les plus hautes que pourrait prendre à nos yeux l”œuvre mystérieuse de la Création?” [6]

L’objectif de Teilhard n’a jamais été d’offrir à ses contemporains un traité théologique sur la vie spirituelle, mais de les inviter à s’humaniser, c à d pour lui, à grandir dans leur relation personnelle avec le Christ “en qui tout se tient” (St Paul) : Le Christ est une Énergie se faisant Présence.[7]

6) Convergence des religions : Unité première que l’homme se doit de retrouver par la Science et la Foi.

Une société progresse en devenant plus humaine, voilà l’acte de foi en l’Homme qui est à la base de ce nouvel humanisme centré sur la dignité de la personne humaine, voilà ce que Teilhard a voulu faire comprendre plus que beaucoup d’autres, car une culture ne progresse véritablement que dans la mesure où elle parvient à atteindre le bien commun, c’est-à-dire les conditions de vie sociale permettant aux personnes, aux familles, aux groupes, d’atteindre leur véritable bien intégral. La prospérité matérielle est un élément de ce progrès véritable mais elle n’est pas le seul et elle n’est pas non plus le plus important. Le plus important? C’est le regard que l’on porte sur soi, sur son prochain, sur l’humanité, sur le monde, sur l’Univers, comme nous y convie le pape François dans son Encyclique « Laudato si’ ».[8]

Teilhard a écrit :

En vérité, plus j’ai médité les magnifiques attributs cosmiques prodigués par Saint Paul au Jésus ressuscité, plus j’ai réfléchi au sens conquérant des vertus chrétiennes, plus je me suis aperçu que le Christianisme ne prenait sa pleine valeur que porté (comme j’aime à le faire) à des dimensions universelles. Inépuisablement fécondées l’une par l’autre, ma Foi individuelle au Monde et ma Foi chrétienne en Jésus n’ont pas cessé de se développer et de s’approfondir. À ce signe d’un accord continuel entre ce qu’il y a de plus naissant en moi et de plus vivant dans la religion chrétienne, j’ai définitivement reconnu que j’avais trouvé dans celle-ci le complément cherché de moi-même et je me suis donné.

Mais, si je me suis donné, moi, pourquoi les autres, tous les autres, ne se donneraient-ils pas à leur tour, eux aussi? [9]

Conclusion : Les religions, les idées, l’Orient…

Conscients de vivre dans un monde en évolution de nature convergente, il nous faut tendre vers cette forme nouvelle de vie sociale, où la justice, l’harmonie et une vie spirituelle supérieure trouvent leur naturel épanouissement, leur accomplissement. Cela ne peut se faire qu’en prenant appui sur des valeurs humaines et spirituelles universelles, en pleine conscience et responsabilité. Savoir plus pour être plus, être plus pour s’unir davantage dit Teilhard. C’est un chant de Prière auquel nous sommes finalement conviés pour nous unir les uns aux autres et l’Amour de Dieu qui nous fait grandir: Seigneur faites-nous un, dans l’Amour.

Nous trouvons confirmation de cette vision du monde jusque dans les cultures orientales telles qu’elles émergent par la voix du grand poète venu d’Extrême Orient, il y a plus de 70 ans, François Cheng qui sait exprimer si subtilement la vision chinoise, en se référant à la Beauté, à la peinture, à la musique, à la poésie, dans D’où jaillit le chant :

Seul le regard, – selon cette conception (chinoise de l’ordre du monde) – permet d’apporter lumière et sens aux choses, avec lesquelles nous sommes en naturelle résonance. Saisir leur secret, si peu que ce soit, c’est saisir le nôtre, fait d’immémoriale nostalgie et d’irrépressible désir. Nostalgie et désir d’une unité première, que l’homme se doit en tous ses actes, de retrouver.

La peinture (de paysage) cherche à atteindre où les forces contraires qui se partagent la Terre semblent se fondre dans une indistinction dynamique – la brume et l’horizon vide, figurant ce lien central de transformation et de réconciliation, où le regard est convié en quelque sorte à s’évader hors de la prison des apparences. Les peintres atteignent ce but par la concentration du regard sur le cœur vivant des choses. Si évasion il y a, c’est, cette fois vers le dedans, vers le giron de toute réalité. La peinture est envisagée ici comme un acte de retrouvailles. Re-trouvailles avec ce que nous avons toujours, depuis la plus lointaine enfance, connu et pressenti. Avec tout ce qui se cache derrière les saisons et les feuillages : parfums, saveurs, murmures. Car la vérité du monde visible, présente toute entière en chaque être, en chaque objet, est à la fois lumière et musique – rythme tendu vers la primordiale Harmonie. Dès lors l’univers vivant, lorsque nous prenons conscience de cela, à l’heure de contempler ses plus fragiles manifestations sous la caresse d’un pinceau sensible, se révèle à nous comme un infini chant de l’âme.

Dans Le livre du vide médian: “Le Tao se manifeste dans ce qui est pleinement donné, là. Mais il se dévoile tout aussi bien, sinon davantage, dans ce qui se devine, dans ce qui advient au creux des interstices. Nous ne doutons pas que c’est au “royaume de l’intervalle”, dans la “vallée où poussent les âmes” – selon l’expression de John Keats – qu’en réalité chacun des vivants prend conscience de son unicité et devient par là présence.

Et, de présence en présence, le Tao offre, à ceux qui savent l’accueillir, la dimension ouverte de la Transfiguration. ” [10]

Et également ces réponses à des questions posées : Pour moi l’universel ne représente pas un ramassis de généralités, lesquelles ne peuvent être que de vagues notions abstraites et inopérantes. On n’atteint le général que par le particulier. Chaque être, chaque collectivité, à l’instar d’un arbre ne peut absorber les autres éléments, qui enrichissent, qui élèvent, qu’à partir de ses propres racines vivantes, qui contiennent les substances essentielles de la Vie et la manière spécifique de les nourrir. Et les racines de la France, ce sont bien les deux sources grecque et judéo-chrétienne.

La voie taoïste me permet de me situer dans un contexte vrai et large. Le fait christique me permet de jauger les choses au niveau des êtres. J’essaie d’intégrer tout ce qui répond à mes interrogations, quelle que soit la provenance. Elles me ramènent toujours à mon enfance. J’ai compris à jamais qu’il faut tenir les deux bouts. Si on me donne une vérité qui ne répond pas à la beauté absolue et au mal absolu, ça ne m’intéresse pas. Je conserve un vieux fond de vision taoïste: la Voie, toujours. Je n’y donne pas trop de contenu, mais je sais que la vie personnelle est une aventure. Cette voie est juste, c’est un enseignement, je lui fais confiance, mais il n’est pas assez incarné. Il n’y a pas d’autre aventure que la vie, de l’inattendu à l’inespéré, la mort en fait partie. Par la suite j’ai aussi rencontré la voie christique. Le Christ a relevé le défi : il a affronté le mal absolu, et a incarné le bien absolu, par le geste et la parole. J’ai les deux voies en moi. Pas de reniement, mais une sorte de continuation vers plus d’amitié, au sens où l’entend Simone Weil, d’incarnation, de geste, de reconnaissance, de signes. D’où ma rencontre avec S. François quand j’ai été à Assise.

Mais si vous me demandez comment je conçois l’aventure de la vie, ma réponse restera marquée par mon vieux fond taoïste.

Le vrai vide implique une donation totale. Atteindre le vide, c’est épouser ce moment où le souffle fait advenir les choses. On est là dans l’origine de l’être. Le taoïsme reconnaît que du rien est venu le tout. Il éprouve la nostalgie des retrouvailles avec ce moment, celle des origines. Le tout a vaincu le rien. Quelque chose a été capable de faire advenir le tout à partir du rien. Le vide est tout sauf le néant. Les mystiques ont compris cela. Quand il y a une étincelle dans la nuit extrême, impossible de nier que la nuit est venue. En tant que taoïste je peux comprendre St Jean de la Croix. Aucune autre lumière ne peut le satisfaire, ce serait faussé, illusoire. Il n’est pas dans le désespoir absolu. Ma vision me permet de me placer dans l’arrière-fond éternel. Je sais que je vais mourir misérablement, mais je reconnais que quelque chose d’immense est arrivé, qui continue et dont nous faisons partie. Or cette chose qui a fait advenir le tout à partir du rien est capable de le reprendre.

Nous avons actuellement, vous et moi, un échange d’esprit à esprit, qui peut se transformer un jour en échange d’âme à âme, quand je ne serai plus là, que vous repenserez à notre rencontre et qu’il en restera autre chose que ce que l’on s’est dit. Notre vraie vie , c’est l’itinéraire de notre âme.[11]

 

Remo VESCIA

 

[1] “L’important, dans l’existence, n’est pas de circonscrire le Réel…, mais de déterminer dans ce Réel, certaines lignes sûres de progression et d’arrangement”. Accomplir l’homme : Lettre du 17/11/1947

[2]Comment je crois, X, 119. 1934

[3] Le Prêtre, XII, 1918, p314

[4] L’Énergie Humaine, VI, 1933, p. 61-62

[5] L’Énergie humaine, VI, p. 222, 1939

[6] L’Énergie Humaine, VI, 1933, p. 61-62

[7] Le Christique, XIII, 1955

[8] Laudato si’ : 82. Mais il serait aussi erroné de penser que les autres êtres vivants doivent être considérés comme de purs objets, soumis à la domination humaine arbitraire. Quand on propose une vision de la nature uniquement comme objet de profit et d’intérêt, cela a aussi de sérieuses conséquences sur la société. La vision qui consolide l’arbitraire du plus fort a favorisé d’immenses inégalités, injustices et violences pour la plus grande partie de l’humanité, parce que les ressources finissent par appartenir au premier qui arrive ou qui a plus de pouvoir : le gagnant emporte tout. L’idéal d’harmonie, de justice, de fraternité et de paix que propose Jésus est aux antipodes d’un pareil modèle, et il l’exprimait ainsi avec respect aux pouvoirs de son époque :     « Les chefs des nations dominent sur elles en maîtres, et les grands leur font sentir leur pouvoir. Il n’en doit pas être ainsi parmi vous : au contraire, celui qui voudra devenir grand parmi vous sera votre serviteur » (Mt 20, 25-26).

  1. L’aboutissement de la marche de l’univers se trouve dans la plénitude de Dieu, qui a été atteinte par le Christ ressuscité, axe de la maturation universelle. (53 : L’apport de P. Teilhard de Chardin se situe dans cette perspective). Nous ajoutons ainsi un argument de plus pour rejeter toute domination despotique et irresponsable de l’être humain sur les autres créatures. La fin ultime des autres créatures, ce n’est pas nous. Mais elles avancent toutes, avec nous et par nous, jusqu’au terme commun qui est Dieu, dans une plénitude transcendante où le Christ ressuscité embrasse et illumine tout ; car l’être humain, doué d’intelligence et d’amour, attiré par la plénitude du Christ, est appelé à reconduire toutes les créatures à leur Créateur.

[9] Teilhard de Chardin :Comment je crois, X, 1934, p. 140

[10] François Cheng : Le livre du vide médian, 2004, p. 12-13

[11] François Cheng : Le Magazine Littéraire n. 577, mars 2017 : Sagesse de l’âme « L’esprit raisonne, l’âme résonne »p.29-31